Redon une ville de l’accueil et de la résistance aux injustices

 

 

Redon est une ville de l’accueil. Elle a été fondée par des «étrangers au pays» elle a été ville de garnison qui a développé un port de haut commerce. Elle a accueilli des congrégations qui accueillaient elle-même des enfants et des adultes venus de partout (y compris de l’autre côté des océans, des Amériques). Très attentive aux plus fragiles de par son histoire: l’abbaye a d’abord été fondée pour être un lieu de paix, un refuge pour les malades et les blessés à la frontière du conflit qui a longtemps opposé les francs et les bretons.

 

Redon attentive aux plus fragiles est donc  vigilante aux injustices.

 

La ville a été au cœur de ce qui s’est joué à la Révolution française. Rapidement l’abbaye est devenu la maison du père "sangsue".  Prédatrice, elle accapare toutes les richesses du pays jusqu'aux limites de son influence, ce qui représente actuellement presque toute la communauté d'agglo.

En 1786 l’affaire des afféagements, a tellement agité le pays que Redon a fait partie des cités qui ont envoyé à Versailles des cahiers de doléances. L’affaire n’était pas mince, les pâtures communes depuis toujours ont été vendues à des particuliers qui prétendaient empêcher le bétail des pauvres de paître.

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Un de nos projets serait de pouvoir faire découvrir l’extraordinaire richesse des évènements de cette période, grâces aux archives recopiées par Mr Marchal.